Marie-Laure Bassi
Praticienne shiatsu
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L'histoire du Shiatsu


Les origines du Shiatsu

Traditionnellement, toutes les techniques de soins orientales sont nées en Inde. Par la suite, les moines bouddhistes ont emmené ces savoirs et connaissances d'une part au Cambodge, en Thaïlande et en Birmanie et d'autre part en Chine, où elles se modifièrent sous l'influence du taoïsme et du confucianisme.

Les premiers échanges entre le Japon et la Chine remontent à 2000 ans. La médecine Japonaise avait alors pour principe que toute maladie et déséquilibre est le fait d’Esprits. C'est donc avant tout à ceux-ci qu'elle s'adressait. A partir du 5ème siècle, le Japon adopte un système d'écriture qui facilite les études des textes des savants chinois. En 561, la cour fait venir 161 textes classiques de médecine chinoise. Ils les étudient alors, ainsi que les annotations faites par les médecins cambodgiens par lesquels avaient transités ces textes. Ces études, complétées par leurs propres observations se prolongeront jusqu'au 12ème siècle, date à partir de laquelle l’influence Chinoise déclinera.

Au 8ème siècle, le Japon incorpora dans ses pratiques tous les aspects de la médecine chinoise (pharmacopée, moxubition, acupuncture, massage, diététique) sous le terme Kampo.

Au fil du temps, la technique manuelle connut son apogée à l'époque EDO (1616-1867). Dans le livre Ampuku Zukai, écrit en 1827 par Shinsaï Ota, sont décrits les premiers protocoles de pressions, fondateurs du Shiatsu actuel.

Avec les échanges entre orient et occident, les arts traditionnels thérapeutiques perdirent de leur importance face aux techniques manuelles occidentales : la chiropractie et l’ostéopathie. Le massage, sous le terme d'Anma était réalisé principalement par des non-voyants. En parallèle, se développa "le shiatsu" qui par des pressions sur des points spécifiques, se distingua dans les résultats. 

La première clinique à utiliser un protocole Shiatsu fut ouverte par Tokujiro Namikoshi en 1925 et, en 1940, il ouvrit la première école de formation de praticien en Shiatsu. Sous son impulsion et les autorités de tutelle, en sa qualité de dirigeant de l’Association Japonaise de Shiatsu, le Ministère Japonais de la Santé reconnut officiellement le Shiatsu en 1955.

La spécificité du shiatsu de Masunaga : le Zen shiatsu

Shizuto Masunaga, né en 1925 est issu d’une famille de shiatsuki. Il s’initie donc très jeune au shiatsu et devient l’élève de Tokujiro Namikoshi. Diplômé en psychologie de l’université de Kyoto en 1949, il met ses connaissances dans le domaine de la psyché et du soma au cœur de sa pratique thérapeutique.

Il étudie minutieusement et passionnément les classiques de médecine chinoise et replace le shiatsu dans l’univers thérapeutique de la médecine traditionnelle chinoise (5 éléments, yin-yang, méridiens…) Tout en explorant de nouvelles voies, il approfondit le principe de vide et de plein (kyo/jitsu).

Afin de rétablir l’équilibre dans le fonctionnement du corps, le praticien repère les zones kyo et Jitsu (plein ou vide). Il pratique alors la technique du HO-SHA (une main mère, receveuse et une main qui se déplace) afin de remettre en circulation et d’équilibrer l’énergie de ces zones.

L’étude des méridiens est au cœur de sa pratique. Il découvre les parcours prolongés sur l’intégralité du corps, augmentant ainsi les possibilités d’intervenir efficacement sur les déséquilibres.

Il diffère du shiatsu officiel en y introduisant la philosophie Zen de compassion, de lâcher-prise, de faire dans le non-faire, et insiste sur la nécessité qu’a le donneur de faire un travail sur lui aux différents niveaux de son être afin d’établir avec le receveur une relation humble et profonde.

Le style de shiatsu de Masunaga requière une écoute sensible accrue, une « sensibilité primitive » faisant de la séance, entre le praticien et le receveur, une méditation Zen mutuelle.

 

Il fonde l’institut IOKAI à Tokyo en 1968 où il enseigne son style de shiatsu.


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